Torah
Psychanalyse
Philosophie
Psychologie
INTRODUCTION
Le questionnement et la parole nous permettent d’avancer sur le chemin, celui de la vie. Chaque être humain ayant le sien propre.
Quand des personnes souffrent, elles sont immobilisés dans leur souffrance et ont perdu cette capacité de cheminer. Le but de la thérapie analytique sera de les accompagner pour les remettre sur le chemin , pour aller vers avec un sens et une direction qui leur seront propres .
L’important plus que l’objectif est le chemin. Sur ce chemin il y a des embûches, de l’obscurité, des expériences et des choix décisifs. “Les épreuves nous font grandir , elles sont comme les bûches sèches qui alimentent le feu “ Indira Gandhi .
Ce cheminement sans dimension finie , lié au temps qui passe a besoin pour nous rassurer d’être balisé. Ni trop strict , ni trop lâche un bon cheminement se situe dans l’entre deux du cœur et de la raison.
Itshaq a développé le thème du cheminement sous 4 angles
1 le cheminement en parallèle avec la création du monde
2 la Torah qui est un chemin de vie
3 les différents chemins que l’homme a pour se rapprocher de Dieu : celui du cœur et celui de la raison
4 le chemin de l’âme quand elle intègre un corps.
Léa
TORAH
LE CHEMINEMENT
Simon Itsrak
Le cheminement sous la lumière de la Torah
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
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PSYCHANALYSE
LE CHEMINEMENT
Chantal Hagege
Le cheminement en psychanalyse
Pessah, le cheminement.
Le Cheminement
PESSAH : La traversée, vers quelle rive ???
L’ Inconscience
Sans vouloir faire de dérive, voici venu le temps, de parler de raconter, et surtout de questionner
l’histoire du peuple Juif en ce moment si précieux où il a dû sortir d’Egypte, où plutôt faire sortir
l’Egypte de LUI…
L’histoire défile sous nos yeux, avec comme préambule, un peuple esclave, muet tant sur son
devenir que sur ses désirs, et inconscient de ce qu’il vit, et du pourquoi il le vit…
Seuls, la répétition et la souffrance habitent leurs jours et leurs nuits, et ils ne vivent que dans un
quotidien obscur, considéré comme une fatalité à laquelle il est impossible d’échapper… pétris de
culpabilité destructrice.
La souffrance
Leur corps, masse informe et indifférencié, commence à hurler de douleur. Ce corps bancal,
corps groupal qui a plié sous le Joug de la servitude, a été nié. Ce corps érogène oublié s’est
fragilisé, et a utilisé toutes ses réserves naturelles au profit de l’asservissement. Ce corps en
manque, lance un appel dans le registre du besoin, comme le ferait un nouveau-né réclamant sa
ration de lait, car les manques sont des trous béants, difficiles à combler, et les assises
narcissiques délabrées, ne permettent ni la station « debout » ni la « marche » vers la terre sainte.
La plongée
Leur douleur, et leur mal être a été entendu par D…, qui a nommé MOISE pour les aider à
« Fouler » à pied sec, ce chemin parsemé de peurs, de doutes avec la présence de tous les
dangers. Imprégnés des miracles visuels et auditifs des 10 plaies, et sous un tonnerre de FEU, ils
vont tant bien que mal, tenter d’avancer dans cette MER qui les submergent, et commencent à
regretter leur ancienne vie, et réclament à Moîse la fin de leur douleur, car leurs corps habités par
le registre de l’ »Immédiateté », méconnait la temporalité du « Différé » terre encore inconnue pour
eux …
Illuminés par la Vision Divine et soutenus par la présence de Moîse ils vont tituber dans cette Mer,
où finalement D… les laisse seuls face à eux mêmes, les testant pour leur permettre de se
prendre « en mains » et nager dans cet océan de Contradictions et d’Incohérences, où la quête
de liberté présente chez les 1/5 d’entre eux, va pouvoir rendre les choses TRANSFORMABLES et
RESPIRABLES… C’est parce que certains y ont CRU jusqu’au bout, lavés de leurs
erreurs, et soutenus par la FOI et la DETERMINATION, que la Mer s’est ouverte.
L’errance
Ils vont errer longtemps dans le Désert, où ils seront nourris par la Manne, directement par D…
Nourriture à la fois matérielle, et spirituelle, s’adaptant au besoin de chacun comme le ferait une
« mère suffisamment bonne » … Une fois ce nouveau sein trouvé, le processus d’Identification
Constructive peut se réactiver, mais avec son pendant : l’errance de l’âme animale, celle héritée
de la maladie pharaonique. Cette Marche / Démarche s’est faite à Pessah où la bouche doit
réapprendre à parler… dont le but est la fabrication de la Matza, pain non levé, symbole contre
l’orgueil et la toute puissance. Ce temps d’errance, nécessaire à la réparation, va permettre la
sublimation par le corps des instincts les plus nocifs et les plus refoulés.
Du Corps Physique au Corps Psychique
Cette traversée « Amère » d’avec l’Egypte, va obliger les hébreux, dans l’urgence à « opérer » un
travail de « Séparation » et de « Détachement » pour se mettre à distance de leur symptôme
« phare » celui hérité de la Maladie Pharaonique de l’Idolâtrie, celui où le sujet collé à l’objet, reste
esclave de lui- même et des Autres…Cette nouvelle Voie ( Voix ), propose donc aux hébreux de
Penser ( Panser ), leurs affects les plus profonds, et d’élaborer l’accession à la Terre Sainte, lieu
du sujet en devenir, là où il se vit indépendant et libre mais soumis à D…, là où les MOTS
dépassent enfin les MAUX, et là où l’Individu va retrouver son propre espace psychique
personnel, celui qui « cachérisé » autorise la prise de conscience et la réflexion.
La Réconciliation
Ce passage difficile, sorte d’Espace Transitionnel entre Terre et Mer, va devenir au fil du Temps et
de leur avancée, un espace contenant, limitant et rassurant, avec la manne le Jour et les colonnes
de feu la nuit. Dans cette Traversée, sorte de « Pétrissage » laborieux, les hébreux vont pouvoir
accéder à la fabrication de leur propre « Halla », nouveau pain levé, qui n’est plus pain de misère,
main pain de Shabatt, témoin de la Volonté et de l’Effort de s’en être remis à D…
De cette Transformation, va renaître un peuple capable de ne plus ruminer son passé, mais plutôt
de raconter son passé, accoudé côté gauche, matza à la main, le coeur léger, et le visage serein,
signes extérieurs et visibles du dépassement de ce passé maintenant dépassé…
Toute l’histoire de l’humain grandissant, se joue dans cette nouvelle relation d’objet, où tour à
tour, Corps et Ame vont apprendre à ne faire qu’UN, a être cohérents. Dans le labyrinthe de leur
histoire, les hommes ont accepté de vivre certaines frustrations pour ne plus rester pétris de
douleurs. Du fond de leurs entrailles leur corps pourra contenir le plaisir de ce nouveau chemin
trouvé … chemin parcouru…le parchemin de la Torah deviendrait alors une magnifique écriture,
au service du Corps en Devenir, celui qui pétri de mitzvots, va chanter les mélodies les plus
douces, pour un corps libéré, un corps retrouvé et enchanté de ne plus déchanter…
Que cette fête de Pessah où nous traversons cette Mer Rouge soit pour nous tous, une façon de
Traverser la Rive vers l’Autre nous-même…
Chantal HAGEGE
Psychologue, Psychanalyste
Chantal HAGEGE
Psychologue, Psychanalyste
– Psychothérapie de soutien (deuil, maladie, séparation, évènement traumatique … )
– Psychothérapie d’inspiration analytique, cherchant le sens profond des souffrances, et des symptômes (anxiété, angoisse, burn out, stress, problèmes professionnels, relationnels, de couple ).
Informations d'accès
1 Avenue De La Cascade Le Haut Du Roy
95200 Sarcelles
PHILOSOPHIE
LE CHEMINEMENT
Léa
Le cheminement en philosophie
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
Le Cheminement
Il n’y a pas de définition philosophique du cheminement, au sens où la philosophie est cheminement.
Elle interroge , questionne, œuvre de nouveaux chemins, déconstruit, reconstruit.
La philosophie recherche moins un aboutissement qu’à ouvrir de nouveaux chemins.
Le cheminement est la démarche philosophique, c’est la maïeutique de Socrate.
Socrate interrogeait, questionnait, pointait les contradictions, les mauvaises associations d’idées de son interlocuteur, pour l’ amener à ouvrir des chemins de pensée.
Il serait plus rigoureux de parler d’une pluralité de chemins de pensée.
Commençons par distinguer chemin et méthode.
Le chemin s’invente, innove, questionne, la philosophie, en ce sens, n’a pas de méthode, contrairement à la science.
En effet, la philosophie, contrairement à la science, évolue , sans jamais donner de réponses objectives et universelles.
La dimension subjective est première en philosophie, au sens où il y a une disposition affective, qui ouvre le chemin.
Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, ouvre un chemin rectiligne.
Il utilise le doute radical et méthodique pour démontrer l’existence de Dieu.
Or, le doute cartésien est précisément cette interrogation existentielle qui trahit une inquiétude.
L’ angoisse, le désespoir, le doute, sont à l’origine et moteur du questionnement philosophique.
Ce sont bien ces sentiments là, qui ouvrent des chemins.
Nietzsche dira que ce sont des pulsions, qui philosophent.
Ainsi le cheminement philosophique inclut plusieurs chemins:
Chemin vertical chez Platon.
Vertical, par l’ascension de la raison vers le monde intelligible afin d’accéder à la connaissance du Bien.
La philosophie expose ici le chemin de la réflexion, une réflexion tournée vers le chemin difficile d’accéder à la connaissance du Bien.
Un cheminement ardu qui exige un revirement de l’âme, qui s’arrache à la sphère du devenir, pour atteindre l’intelligible.
Le cheminement n’est pas nécessairement rectiligne, là encore on peut parler de plusieurs chemins.
Hegel dans la Phénoménologie de l’esprit
ouvrira un chemin circulaire.
Circulaire, car la conscience n’a pas un mouvement rectiligne, mais un mouvement qui revient sans cesse sur elle-même, pour prendre conscience de ce qu’ elle est en train d’expérimenter.
Le cheminement de la conscience, au fur et à mesure que cette dernière progresse, intériorise un certain nombre d’expériences qu’elle fait sur elle-même.
La conscience recueille ainsi, en elle-même le savoir.
En ce sens, la conscience doit revenir sur chaque objet pour se l’approprier et doit en même temps progresser d’objet en objet pour atteindre le Savoir Absolu.
Le premier cheminement circulaire de la conscience s’effectue quand elle s’approprie l’objet,
Le second, se fait quand elle progresse d’objet en objet, pour atteindre le Savoir Absolu.
Cependant, le travail de prise de conscience est sans fin, car la conscience ne cesse de creuser son unité avec les objets qu’ elle expérimente.
Ainsi, le cheminement montre l’inachevé plutôt que la clôture, il est circulaire car il n’y a pas de sortie.
En effet, “l’esprit doit renoncer à la fin, depuis le commencement, aussi naïvement comme si tout ce qui précède était perdu pour lui et comme s’il n’avait rien appris de l’expérience.”
En d’autres termes, on ne peut pas s’appuyer sur la mémoire, sur une expérience passée, car le cheminement de la conscience se fait de manière vivante, sans quoi nous nous appuyons sur des savoirs abstraits, une accumulation de souvenirs et on perd cette “naïveté” propre au cheminement, cet élan spontané de la conscience, qui à tout moment expérimente.
Si on ne recommence pas le parcours, on ne peut pas arriver à une relation vivante entre la conscience et ce qu’elle expérimente.
Ceci démontre qu’il y a, dans la notion de cheminement, une humilité, une fragilité et aussi un désespoir, puisqu’à chaque moment que la conscience intériorise un savoir, elle désespère d’être.
Heidegger reprendra cette idée avec le “chemin qui ne mène nulle part”.
Ce ou ces chemins qui “ne mènent nulle part” désignent en Allemand, les chemins forestiers, qui semblent être les derniers lieux où le questionnement de la technique peut être possible.
C’est au nom du chemin qu’il y a un retrait, que quelque chose s’écarte de la technique et qui est préservé
Le cheminement chez Heidegger, comme chez Nietzsche, montre la difficulté toujours actuelle, qui peut être énoncée comme un paradoxe:
D’un côté, il faut que la philosophie soit fidèle à l’absence de but qui caractérise la civilisation technique, mais d’un autre côté, il faut que le chemin philosophique s’écarte de l’absence de but de la technique afin de poursuivre son questionnement.
PSYCHOLOGIE
LE CHEMINEMENT
Léa
Le cheminement en psychologie
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
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