Torah
Psychanalyse
Philosophie
Psychologie
INTRODUCTION
La volonté
La volonté nous permet de faire ou de ne pas faire , d.agir ou de ne pas agir .
Chez la personne dépressive la réactivation de la volonté va être indispensable pour lui permettre de réactiver en elle la notion de désir .
Quelle force sous tend notre volonté , quel feu l’anime ?
Un désir ardent de parvenir à un objectif ou quelque soit l’obstacle rencontré le vouloir franchir implique le pouvoir franchir : la force du mental joue un rôle important dans cette intention de vouloir ( action consciente) parfois prisonnière de blocages inconscients.
Pour citer Pascal « Personne n’ignore qu’il y a 2 entrées par où les opinions sont reçues dans l’âme …l’entendement et la volonté. »
Et « il faut juger de ce qui est bon ou mauvais par la volonté de Dieu qui ne peut être ni injuste ni aveugle, et non par la nôtre propre , qui est toujours pleine de malice et d’erreur ».
Y aurait il une bonne et une mauvaise volonté, selon les forces qui la sous tendent ?
Une volonté nourricière qui s’opposerait à un volontarisme primaire.
Autrement dit comment pourrait on s’ouvrir à l.expression d’une force qui nous habite sans être volontairement volontaire ?
Peut-être en désirant ce que l’on veut plutôt que de vouloir ce que l’on désire .
Léa
Réflexion sur la volonté
Par simplification, je dirai que la vie peut se résumer en une succession de réactions aux actions routinières que le quotidien nous impose à la manière d’un arc réflexe, ce mode de fonctionnement nous permettant, au mieux de trouver un équilibre neutre jusqu’à l’ «ultime souffle », mais revenant à mener ou plutôt subir un parcours de vie sans relief. Et pourquoi pas, dès lors que l’on dispose à minima de cette faculté à ré-agir.
Mais si ce n’est pas le cas, si notre potentiel réaction est altéré,… on se sent submergé, débordé, en « mode survie », ou pire si cette faculté de réaction est totalement atone, c’est le repli sur soi voire la dépression.
Femmes et hommes (ou vice et versa), sommes dotés d’un potentiel qui tout au long de notre parcours de vie nous donne une direction à suivre afin de nous réaliser.
Pour concrétiser ce potentiel, il nous faut un voire plusieurs moteurs pour sortir de cet équilibre stationnaire que j’évoquais initialement, et espérer rentrer dans un « équilibre dynamique » et ainsi dépasser la simple pulsion de vie (le dépassement, thème évoqué dans une précédente session).
Schématiquement ces moteurs sont , le besoin ( instinct de survie), l’envie ,et le désir. La volonté en est le vecteur *.
Cette volonté consiste à s’extirper de la seule contingence des injonctions du monde extérieur en privilégiant ainsi ses propres objectifs de vie. En somme, la volonté permet de ne pas exclusivement se laisser dicter la conduite à tenir face aux aléas du quotidien et ainsi se sentir porter par l’espérance de ses projets en sortant de sa zone de confort .
De fait afin de mettre en œuvre les outils de développement personnel dans le cadre « simple » d’un désir d’épanouissement, et à fortiori dans les cas pathologiques d’incapacité à réagir à la pression du quotidien et/ou à ses addictions , il est essentiel d’identifier les sources inhibitrices afin de se libérer de ses doutes, et s’autoriser le droit d’emprunter le chemin de son propre accomplissement une fois « extirpé» le kit d’accélération de sa « propre volonté ». D’ailleurs à ce propos, en hébreu le mot volonté se dit « ratzon » dont la racine est « ratz » qui signifie courir.
Alors la volonté, « disposition de caractère qui porte à prendre des décisions avec fermeté et à les conduire à leur terme sans faiblesse, en surmontant tous les obstacles » selon la définition du Larousse , rendrait-elle libre ???….
Elle permet tout au moins d’explorer activement nos champs des possibles en vue d’un meilleur accomplissement.
*Rappelons qu’un vecteur se définit par : – un point d’application…le POTENTIEL de l’individu
-une direction…..Horizontale ou Verticale (selon)
– un sens….. Vers le Haut ou l’Avant
-une intensité…..(DYNAMISME ou Vitesse)
Frank Jami
TORAH
LA VOLONTE
Simon Itsrak
L’acte sous la lumière de la Torah
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
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PSYCHANALYSE
LA VOLONTE
Chantal Hagege
L’acte en psychanalyse
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
L’acte
L’écoute … En action
Dépourvue de rationalité et de raison, l’écoute du psychanalyste se situe toujours sur la scène de l’inconscient, qui ne s’apprend ni dans les livres ni à l’université.
Cet acte ,est une dynamique autonome, qui n’existe que par elle-même, dans la relation transférentielle entre deux protagonistes, qui acceptent de partager une « tranche de vie » émotionnelle, censée procurer une libération, et avec elle, l’autonomie psychique du patient.
Ayant lui-même été écouté dans son propre inconscient ,notre psychanalyste peut accompagner le patient dans cette traversée, où il livrera ses tourments et ses angoisses toujours dépassé par « son dire »
La règle fondamentale du « tout dire« posée comme limite contractuelle entre : »dire ce que l’on ressent « … »penser ce que l’on dit « … » dire ce que l’on fait »… » faire ce que l’on ressent » … Place le patient dans un tourbillon de revisite de lui-même.
Se livrant à « livre ouvert » où de toutes façons l’inconscient en est le « maître » il va en mots ,lapsus , rêves , actes manqués, et silences, tenter de devenir « maître » de ses pulsions et de son histoire ,et faire de sa boîte de Pandore ,le lieu de tous ses espoirs.
Écouter ,c’est se laisser pénétrer par le discours du patient ,qui accepte de se questionner en présence d’un autre « inconnu « qui devient le miroir de lui-même.
Notre thérapeute averti ,reconnaît bien le trajet des pulsions qui ne cherchent que la satisfaction immédiate.Alors s’accrochant à son fauteuil ,et à sa troisième oreille ,pour canaliser ces remontées violentes ,qui doivent être entendues dans toute leur intensité ,pour amener le patient à la décharge la plus complète ….le thérapeute pourra « oser »ses interprétations….
Évitant de tomber dans les pièges des amalgames transférentiels, véritable « cinecure »pour que la « cure » avance, notre thérapeute fera référence à ce lieu si particulier en lui, véritable « temple » intérieur ,là où il a élaboré ,et trituré ses propres ressentis.
La Thorah propose un retour au «Temple » fondé sur les 10 paroles, et surtout dans le : « Fait et tu comprendras…. »
Véritable référence pour nos actes, qu’il soient conscients ou inconscients ,nous en serons toujours responsables.
Lorsque nos actes s’appuient sur la « LOI » de l’inconscient ,ils véhiculent alors une ouverture à la fois individuelle et collective, orientée vers la fraternité humaine et la paternité de D …
Chantal Hagege psychologue psychanalyste
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1 Avenue De La Cascade Le Haut Du Roy
95200 Sarcelles
PHILOSOPHIE
LA VOLONTE
La Volonté Pamet
D’une façon générale, la volonté s’entend comme la faculté d’exercer un libre choix gouverné par la raison.
En d’autres termes, la faculté d’agir par rapport à des normes ou à des mobiles rationnels.
En philosophie morale, la Volonté s’associe à l’idée de pouvoir et d’obligation, au sens où nous avons cette faculté à exercer un libre choix de se donner à soi-même la règle de respecter la loi morale.
C’est en cela que la volonté se distingue du désir.
Le désir s’impose à nous ; il relève de la sensibilité, contrairement à la volonté qui est active et qui s’associe à la raison.
Kant, dans Les Fondements de la métaphysique des mœurs, nous explique que seule la Volonté peut être bonne en elle-même.
Kanti tente ici de dégager, par l’analyse, le principe suprême de la moralité tel qu’il se retrouve dans toute conscience humaine.
Le point de départ de sa recherche est cette constatation :
“De tout ce qu’il est possible de concevoir dans le monde et en général hors du monde, il n’est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n’est seulement une bonne volonté ”
En effet, l’intelligence, le courage, le jugement etc…ne sont pas choses bonnes absolument, leur valeur dépend de l’ usage de ce que l’on en fait.
De même, le bonheur n’est pas un bien en soi car il peut être une source de corruption pour celui qui n’anime pas une bonne volonté.
Les qualités telles que la maîtrise de soi, l’intelligence ou la réflexion ne sont pas bonnes que si, elles aussi, sont au service d’une bonne volonté.
Comment comprendre ce concept de “Bonne Volonté “?
Ce ne sont pas ses succès, ce n’est pas son aptitude à atteindre le but qu’elle se propose, mais la nature même du vouloir.
Dans ce sens Kant démontre que c’est la nature du vouloir qui fait que la volonté est bonne en elle-même.
Il parlera de l’intention du vouloir et non de l’objectif ou du but que s’est donnée la volonté.
Pour comprendre cette idée, nous devons nous interroger sur le contenu de cette volonté qui serait bonne par elle-même .
Pour le déterminer, il faut rapprocher la volonté du concept de devoir.
Plus précisément, le concept de devoir contient celui de bonne volonté.
Nous pouvons dire que la bonne volonté est la volonté d’agir par devoir.
Nous agissons souvent conformément au devoir et non par devoir
Apparemment notre action est morale pourtant, la nature même du vouloir, l’intention de notre volonté n’est pas morale, elle est tournée vers nos intérêts personnels
Nous agissons donc sous l’influence de la sensibilité et non uniquement de la raison.
Or, la volonté est bonne en elle-même, si elle agit par raison, c’est-à-dire si son intention est pure.
C’est ainsi que kant opposera le principe de la légalité ou conformité à la loi à celui de la moralité qui réside dans la pureté de l’intention.
Ainsi, l’important est la règle en vertu de laquelle l’action est accomplie ou pour reprendre les termes kantiens, la maxime de l’action, le principe du vouloir.
Pour se faire, la volonté se donne à elle-même sa loi, qui est celle de respecter la loi morale ou encore d’agir par devoir.
En ce sens, elle est autonome.
“L’idée de la volonté de tout être raisonnable conçue comme volonté instituant une législation universelle” ( Fondements de la métaphysique des mœurs)
Ce principe est celui de l’autonomie de la volonté.
Nous dirons qu’ il y a chez Kant un rationalisme moral.
Si kant s’oppose aux rationalistes sur le plan de la métaphysique et de la connaissance, il s’inscrit dans la tradition platonicienne dans le domaine de la morale.
Dans cette perspective, sommes-nous autorisés à penser que seule la volonté agissant par raison est une volonté autonome et bonne en elle-même ?
Faut-il définitivement opposer volonté et raison d’une part et désir et sensibilité d’autre part?
Nous tenterons d’expliciter cette question en revenant au concept nietzschéen de la volonté .
Le concept de volonté de puissance est central dans la pensée nietzschéenne.
Il nous paraît nécessaire, ici, de préciser que Nietzsche occupe dans l’histoire de la philosophie, une place à part, si l’on peut dire.
Son originalité multiple pour l’essentiel à trois aspects inédits de son œuvre.
- Le style imagé, allusif, souvent poétique voir prophétique.
- Une philosophie non systématique, marquant une coupure aussi bien par sa forme que par son contenu avec ce que l’on entend traditionnellement par l’histoire de la philosophie.
- Enfin, sa volonté de se démarquer des philosophes classiques, qu’il aime à nommer philosophes théologiens.
La Philosophie doit instaurer des points d’appui nouveaux et ne doit pas s’enraciner sur un sol théologique.
Parmi ces nouveaux points d’ appui, le concept de volonté est fondamental dans la pensée nietzschéenne.
En déconstruisant l’ idée de Vérité, Nietzsche réfute l’ existence du monde vrai ou monde intelligible posé par Platon et nous amène à une nouvelle conception métaphysique du monde: celle de l’éternel retour, dont le principe est la volonté de puissance.
Tout d’ abord, que signifie l’expression “monde vrai”?
Il nous expliquera dans Le Crépuscule des idoles, que le monde vrai s’ oppose à celui de l’apparence, au sens platonicien.
Platon assimile l’apparence à un reflet, reflet de la vérité.
Or, Nietzsche en déconstruisant
l’idée de vérité, déconstruit la distinction platonicienne entre le monde intelligible et le monde sensible, distinction qui traverse la philosophie, dite traditionnelle.
L’apparence devient ainsi réalité et non le reflet de la vérité comme le soutient Platon ou la représentation de la chose en soi, selon Kant.
Le concept de Volonté prend par là une dimension nouvelle.
Dans la nature, explique Nietzsche, il n’y a ni causes, ni effets mais que des associations de forces inégales
Or, la force n’est pas la force du physicien, la force est dans la nature physique et non surajoutée à elle.
La force du physicien ne peut être une force car elle est dépourvue de volonté de puissance, c’est à dire de ce vouloir vouloir plus, qui se loge finalement dans la puissance ou dans la force elle-même
La force est explosive par nature, elle veut s’étendre, se répandre ; mais la force n’est rien sans la volonté car c’est la volonté qui est introduite dans la force et c’est cette volonté introduite qui donnera, du fait de son caractère inépuisable, de plus en plus de puissance à la force.
Telle est la raison pour laquelle le monde chez Nietzsche doit être interprété en termes de volonté.
Là où il y a de la vie, il y a de la volonté.
Par là, il substituera à la relation de causalité, la corrélation du phénomène et du sens .
On ne parlera plus en termes de vrai ét de faux, mais en termes de valeur, de force.
Toute force est appropriation, domination, exploitation d’ une quantité de réalité.
Ce qui est essentiel , est qu’ il n’y a pas un sens à chaque chose mais un même objet, un même phénomène change de sens, selon la force qui se l’approprie.
Nietzsche opposera à une conception volontariste de la vie une conception vitaliste ou biologique.
La vie est désir de vie, désir qui est pensé dans cette volonté de volonté qui est la volonté de puissance
La Volonté de puissance, comme principe de l’éternel retour, prend une interprétation métaphysique
Cette théorie métaphysique de la volonté de puissance affirme que l’être en tout ce qui est, est volonté de puissance
Cependant la puissance ne s’identifie pas ici au pouvoir, au sens où il n’y a pas une entité ou un être qui serait le pouvoir ou qui serait toute puissance car perfection.
La Volonté de puissance n’est donc pas la volonté de la puissance ; la conjonction “de” ne suppose pas que l’on parle de la volonté pour la compléter par la puissance .
Il faut penser le désir comme la volonté de puissance, mais la volonté de puissance se distingue de toutes les fins du désir dans la mesure où elle est à elle-même sa propre fin.
Cependant, si la volonté de puissance s’associe au désir, elle ne peut s’y identifier, car il existe une certaine impuissance du désir, qui une fois satisfait s’annule et supprime du même coup l’objet désiré .
Plus précisément. Nietzsche nous explique que stimuler la vie, c’est relancer le désir ou la volonté de puissance, car à l’origine de cette volonté de vouloir, il y a une insatisfaction.
Cette insatisfaction est naturelle ,et c’est elle qui agit de façon à loger l’agacement au cœur de la volonté.
Elle est explicative du caractère insatiable de la volonté de puissance, qui se traduit lui-même par le caractère inconditionné de cette volonté , qui fait qu’elle est à elle-même sa propre fin.
La fin est chez Nietzsche, une fin sans fin, un surcroît de volonté, un plus de volonté.
Nietzsche affirme ainsi que l’ homme ne recherche ni le plaisir, ni la souffrance mais plus de puissance.
Par le concept de volonté de puissance, la conception classique du bonheur est inversée, souffrance et plaisir prennent un autre sens.
Le concept de volonté de puissance renversera toute la philosophie traditionnelle et nous ouvrira sur une nouvelle conception de la vie, de l’homme et du monde.
Brigitte
Léa
L’acte en philosophie
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
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PSYCHOLOGIE
LA VOLONTE
Léa
L’acte en psychologie
Dans la Torah “Le Rythme” à un rôle primordial dans nos pratiques des mitsvots.
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